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Monoxyde de carbone, l’autre ennemi hivernal

Nous vous parlions, il y a quelques semaines sur le blog de la parapharmacie discount, du Plan Grand froid mis en place par le gouvernement. Loin d’être passé de mode, il est toujours d’actualité avec la vague de températures négatives qui coure sur le pays. Il y a cependant un autre risque que l’hypothermie, qui vient avec le froid. Un risque sous latent, mesquin et discret. C’est l’intoxication au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone est un gaz qu’on pourrait qualifier de vicieux. Il ne sent rien, ne se voit pas, il est très rapide et il en faut très peu pour avoir un effet létal. En effet, 0.1 % dans l’air tue en une heure, 1 % en 15 minutes, 10 % ont un effet immédiat. Mais comme il fait froid, qu’il neige ou pleut, personne n’a envie d’ouvrir les fenêtres pour aérer. C’est là l’une des erreurs responsables d’une centaine de décès par an. En cause également les conduits d’évacuation des appareils de chauffages bouchés, ces mêmes appareils obsolètes ou mal utilisés (un chauffage d’appoint, par définition, n’a pas vocation à fonctionner 24 h sur 24) et enfin la façon d’utiliser ces appareils.

Le ministère de la Santé a publié un dossier complet sur ce problème. Vous y retrouverez par exemple les moyens de prévenir une intoxication au carbone. L’un des gestes primordiaux étant de faire vérifier vos installations (chaudière, cheminée, dispositifs d’appoints, mais aussi les brûleurs de gazinières et les fours à gaz) et déboucher les conduits régulièrement et avant l’hiver. L’autre geste essentiel est d’aérer quotidiennement toutes vos pièces. Ce gaz toxique insidieux ne vous laissera pas appliquer ces conseils après coup, une fois libéré il tue.

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Plan Grand froid, de quoi s’agit-il ?

Parler de la pluie et du beau temps, voilà quelque chose de courant dans une pharmacie. Surtout quand les températures deviennent gênantes pour le quotidien. Il semble que les pouvoirs publics, via le site www.sante.gouv.fr, estiment que la situation actuelle mérite de diffuser sur internet une plaquette sur les risques liés au froid extrême. C’est un peu comme le stade de veille saisonnière avant l’alerte canicule en été, quand il n’y a surtout pas de volonté à faire paniquer puisqu’il s’agit simplement rappeler les consignes de base mais, tout de même, le climat l’exige.

Comme nous parlons de cela avec nos visiteurs à longueur de journée en officine, nous souhaitons aussi en parler sur internet, afin d’informer aussi bien que possible les visiteurs internautes de la parapharmacie discount. Le plan Grand froid est, en substance, similaire au plan Canicule en ce que les premiers mobilisés sont les professionnels de la santé, pour justement informer au mieux le public. Étant directement en contact avec vous, nous sommes les mieux placés pour vous expliquer la différence entre avoir raisonnablement et ponctuellement froid et risquer l’hypothermie (ou pire).

Notre corps est une machine bien huilée, pour la plupart d’entre nous, et qui fonctionne de façon optimale entre une fourchette de températures bien connue : de 36.1 à 37.8 °C. En ce moment, le risque est de voir chuter cette température vers les 35°C. Quand le corps souffre d’hypothermie, il frissonne et grelotte, il manifeste sa fatigue (bâillements, somnolence etc.) et est maladroit dans les gestes et la parole. En somme, il fait beaucoup d’efforts pour conserver les fonctions vitales au détriment d’autres qui ne le sont pas.

Les recommandations officielles sont de rester à la maison, en veillant à ce qu’elle soit saine. Il faut ainsi aérer quotidiennement toutes les pièces. 10 minutes suffisent pour cela et il est inutile de pousser la chaudière à fond pour rattraper la chaleur. 20°C sont parfaits pour vivre confortablement. Si vous devez sortir (pour le travail, l’école ou autre obligation) veillez à vous couvrir plus que d’habitude et ajoutez un coupe-vent. Enfin, concernant les personnes fragiles, les bébés, les personnes âgées et les malades, il faut les garder au chaud. Pas de promenade quotidienne par grand froid !

Enfin, gardez le contact avec vos proches et les autorités sanitaires de votre commune. Chacun sera rassuré de donner de ses nouvelles ou d’en recevoir d’une personne encore plus fragile que soi. La solidarité est encore le meilleur rempart dans ces situations extrêmes !